Agent / agente de propreté urbaine

L'agent de propreté urbaine maintient la ville et ses quartiers propres. Exerçant son activité à l'extérieur, à des horaires souvent atypiques, il est un professionnel indispensable à la qualité de vie au sein des espaces publics.
Niveau minimum d'accès :  CAP ou équivalent
Salaire débutant :  1709 €
Statut :  Statut salarié

Synonymes : Agent/e d'assainissement, Agent/e de collecte, Agent/e de nettoiement, Agent/e de salubrité, Éboueur/euse

Secteur professionnel : Maintenance, entretien

Centres d'intérêt : J'aime bouger, J'aimerais travailler dehors

agent / agente de propreté urbaine
DaveThomasNZ/iStock.com

Le métier

Assainir les espaces publics

L'agent débarrasse les trottoirs et les espaces publics des ordures ménagères ou extraménagères (mobilier, électroménager, matelas…) et des déchets verts (coupes d'arbustes, tontes de pelouses…) déposés par les particuliers ou les professionnels. Son rôle permet d'éviter tout risque sanitaire lié à l'accumulation d'ordures à un même endroit. Avenues, impasses, places, jardins, bancs, réverbères, panneaux… tout est passé au crible.

Préserver l'environnement

À l'heure d'une meilleure gestion des déchets, l'agent participe au respect de l'environnement. Outre la conduite de camions-bennes ou le ramassage des poubelles, l'agent peut aussi travailler dans une déchetterie. Sur place, il participe au tri des ordures qui arrivent en camion-benne, ou bien il conseille et oriente les particuliers, venus eux-mêmes déposer leurs ordures, vers les bennes adéquates (papier, plastique, métal, verre, bois).

Rendre propres les villes

Entretenir et nettoyer les équipements urbains, tels les bancs publics, les trottoirs, les caniveaux, les murs graffités, les abribus, les poubelles fixes… relève de ses missions. À l'aide d'appareil à haute pression, d'aspirateur, de souffleur, il réalise le nettoyage des villes.

Compétences requises

Une bonne condition physique

Ce métier s'adresse à ceux qui aiment le mouvement et le travail en extérieur. Soumis aux intempéries, le plus souvent debout, l'agent doit aussi manipuler des charges. Il effectue des opérations techniques de nettoiement par balayage, lavage ou déneigement de surfaces. Si les tâches évoluent avec la technicité des engins de nettoyage, la manutention fait partie du métier et nécessite une bonne condition physique.

Être rapide et vigilant

Sacs, poubelles, bacs à roulettes… l'agent doit tout récupérer, et vite ! Il doit être agile et rapide pour limiter les risques sanitaires, et respecter les heures de passage chez les riverains pour éviter les perturbations dans le trafic routier. En cas de dysfonctionnement ou de danger, il applique des mesures de prévention et de sauvetage adaptées aux risques.

Penser à sa sauvegarde

Dans le cadre de sa profession, l'agent est exposé à des risques infectieux générés par les déchets. C'est pourquoi il est soumis à des visites médicales renforcées. De même, pour éviter les accidents avec les broyeurs automatiques et les coupures avec des matériaux coupants collectés, il doit veiller à respecter scrupuleusement les consignes de sécurité. Il est préférable d'être titulaire du certificat de sauveteur-secouriste du travail.

Où l'exercer ?

Horaires variables et fonctions diverses

Les horaires de travail diffèrent selon les postes. Sa mission peut entraîner des astreintes (week-ends et jours fériés) ou des variations horaires en raison d'impératifs de sécurité : des objets en travers des rues après un orage, par exemple. Tôt le matin, tard le soir, c'est le moment de la collecte des ordures ménagères, ou de celle des encombrants. D'autres s'effectuent quelquefois en 3 x 8 (horaires du matin, puis du soir, puis de nuit) comme le tri des déchets industriels ou urbains.

La sécurité en tête

Les machines motorisées, les bennes automatiques relaient le nettoyage manuel : la manutention fait donc partie du métier. L'agent doit veiller à sa sécurité quand, par exemple, il traverse devant des automobilistes pour aller récupérer les poubelles sur les trottoirs. Il existe aussi des risques liés à la manipulation de produits toxiques exigeant un strict respect des consignes de sécurité. Le port d'équipements de protection (gants, gilets fluorescents…) est requis.

Seul ou en équipe

L'agent travaille avec au minimum 3 coéquipiers dont le conducteur du camion de ramassage. Mais il peut aussi être autonome en s'occupant seul d'un secteur à nettoyer (ramasser les feuilles mortes, balayer, tondre…).

Les études

Après la 3e

2 ans pour préparer le CAP propreté de l'environnement urbain- collecte et recyclage ; 3 ans pour le bac pro hygiène, propreté, stérilisation.

CAP ou équivalent

bac ou équivalent

Emploi et secteur

Public et privé

Les principaux employeurs sont les collectivités territoriales comme les communes et les entreprises privées de nettoyage. Ces dernières sont le plus souvent sous contrat avec une commune, un département ou une région. Dans le secteur privé, les interventions chez les différents clients, pour des missions d'assainissement par exemple, exigent des déplacements géographiques fréquents sur le département, voire au-delà.

Perspectives d'emploi

Les débouchés ne sont pas aussi nombreux qu'on pourrait le supposer. En cause : le regroupement des circuits de collecte, l'essor des communautés de communes, la mécanisation des bennes. La tendance est à la progression des effectifs dans les entreprises privées au détriment des emplois publics.

Des évolutions de carrière

L'agent de propreté peut évoluer vers un poste de chef d'équipe de nettoiement : à la tête d'une équipe, il gère les plannings de ses agents et la bonne exécution des travaux. Les communes font de plus en plus appel à un cabinet spécialisé, pour mettre en place des outils de mesure de la propreté urbaine. Le poste de contrôleur qualité de la propreté urbaine est une évolution possible : il vérifie l'adéquation de la prestation réalisée avec le contenu du cahier des charges.

Secteur

Salaire du débutant

Smic (plus primes ou indemnités liées aux conditions de travail).

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